Béatrice Striolo

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INSTALLATION INSPIREE DU MANUSCRIT LIBERTE DE PAUL ELUARD
"Et par le pouvoir d'un mot, je recommence ma vie."
L'installation a été exposée durant un mois à la Chapelle des Carmes.
Un livret a été édité à cette occasion, une double page par artiste.
Mon processus créatif a été repris en atelier de médiation artistique pour les ateliers créatifs jeune public du musée D'art et D'histoire de Paul Eluard.
Date
juin 2005
Installation à la chapelle des carmes, Musée d’art et d’histoire Paul Eluard, à Saint-Denis Exposition collective dans le cadre d’un projet personnel d’Iufm.
Thème collectif: de l’art et l’objet muséal.
Choix personnel : installation d'après le texte manuscrit du poème « Liberté » de Paul Eluard
Dimensions de l'installation : 2,30 m x 2m x 0,50 m
Matériaux : Châssis en bois incliné, suspension de fil de nylon sur la largeur dont plusieurs hauteur, Toile de coton, plâtre mélangé à la résine, plâtre mélangé à la maïzena, papier de soie, fil de fer, encre de chine
Le poème « Liberté» de Paul Eluard est un véritable manifeste pour la liberté d’expression et la liberté intellectuelle.
Ce manuscrit a été acquis en 2002, par le Musée d’Art et d’histoire Paul Eluard, à Saint-Denis, et c’est avec beaucoup d’émotion et d’intérêt que je l’ai découvert au cours de ma visite.
Sin interprétation plastique est devenu un objet monumental et étagé.
En effet, plutôt que de montrer le poème simplement achevé dans sa forme finalisée, le musée Paul Eluard choisi de dévoiler les différents chemins qu’a emprunté l’auteur dans sa réflexion et son inspiration et c'est vraiment ce que j'ai souhaité valoriser.
Retranscrire plastiquement cet objet historique aussi fort symboliquement et matériellement, m’a amené à m’intéresser tout d’abord à sa profondeur littéraire, en me laissant traverser par les vers, en les faisant mien, reprenant haut et fort que « par le pouvoir d'un mot, je recommence ma vie ».
A ce moment là, cela fait sens pour moi car je faisais un travail sur moi-même depuis déjà quelques années. La rature et la biffure prend ainsi la place d'un symbole fort de la pensée en mouvement et m’eut entrainé dans une exploration aussi vivante que prolifique.
Je reprends certains vers en les écrivant au fil de fer, et plus spontanément en coulure de plâtre, avec des bâtons de charbon et de l’encre de chine., de la maïzena associé à la résine.
Il en sort des empreintes d’écritures en relief, des débris de lettres réécrit dans un assemblage de grande envergure.
Le tout est suspendu dans un grand châssis en bois incliné, permettant d’étager toutes ces expérimentations sur des fils de nylon tendus, de les réorganiser entre elles pour porter haut et fort la nécessité, et la puissance des reprises dans l’œuvre tant littéraires que visuelles.













